1. Le Pico : c'est un dispositif tout en un.
Enfin presque, vous avez la compresse d'absorption, la tubulure et enfin, la pompe. Tout ce petit monde se raccorde à l'aide d'embouts vissables.
Pour ma part, afin de ne pas être marqué par l'embout de la compresse, je le remplaçais par un petit bout de tube de coton tige. (Voici une petite astuce bien que je ne sais pas si cela fonctionne encore avec les tubes en carton. Dites le moi en commentaire)
Son fonctionnement est très simple :
après avoir nettoyé la plaie comme il se doit, vous déposez la compresse (il en existe différentes tailles) sur la plaie. Au besoin vous avez des renforts de films fins (hydrofilm) autocollants parfois appelé Visulin mais c’est une marque.
Vous reliez la tubulure à l'aide des embouts (ou d’un tube de coton tige).
Vous insérez les deux piles AA fournies dans le bon sens et la magie opère !
Si le voyant est vert, tout est ok ! Si l’appareil “buzz” de façon continue ou discontinue, vous avez une fuite. Si mes souvenirs sont bons, le voyant clignotera en orange.
Si le voyant est orange fixe, il y a obstruction. Vous devrez, dans la plupart des cas, recommencer le processus. Si la compresse est saturée, cela veut dire que les exsudats sont remontés jusqu’à la pompe. Le pansement est donc à refaire.
Le pansement se refait 2 à 3 fois par semaine suivant les préconisations de votre médecin.
Il va de soi que ce protocole se pratique avec une hygiène irréprochable et des gants (évitez les gants de boxe, ce n’est pas pratique).